Après plus de deux ans d’un mouvement de contestation qui n’a jamais cessé, ce jeudi 5 juin 2025 a enfin permis que la représentation nationale se prononce en faveur de l’abrogation de la réforme des retraites portée par Macron et le Medef.
Une résolution en ce sens a en effet été votée à une large majorité des députés présents. Ce vote est le reflet de la volonté de l’écrasante majorité de la population, en particulier des travailleuses et travailleurs qui refusent de sacrifier deux ans supplémentaires de retraite.
La gauche a largement mobilisé pour enfin avoir un vote, toujours refusé par les différents gouvernements Macron. Toutes les droites, se sachant battues d’avance, ont brillé par leurs absences, telle notre députée LR Bazin-Malgras. Elles ont une fois de plus ressorti les mêmes arguments budgétaires éculés, alors que leur sérieux sur le sujet n’existe plus que dans leurs esprits. Leur nouveau totem est la capitalisation, qui consiste à jouer au poker avec nos retraites, en accroissant encore les inégalités. Le RN a quant à lui tenu un odieux discours xénophobe et sa faible présence a une fois encore démontré ses hésitations sur les retraites sous la pression du patronat.
La défaite politique infligée aujourd’hui au gouvernement dans l’hémicycle de l’Assemblée est le fruit de la bataille sociale engagée début 2023 et poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Nous étions dans la rue hier à Troyes, une CGT bien visible et de loin la plus nombreuse, à continuer d’exiger l’abrogation de la réforme de 2023 et à faire le lien avec les revendications pour l’emploi, les salaires, l’industrie, les services publics.
On ne lâche rien !